Notre propos n'est pas ici d'étudier les rapports des nouveaux médias aux "révolutions arabes", ni de discuter la thèse de la "révolution Facebook". Nous voudrions étudier dans ce texte les sites des réseaux sociaux, Facebook en particulier, en tant qu'espace public et d'analyser comment ces sites peuvent-ils participer, dans le contexte du monde arabe, à la construction d'une sphère publique.